Je distingue deux volets principaux : le volet producteur et le volet consommateur. Sur le volet producteur, nous constatons une baisse des volumes vendus, y compris sur le bio. Carrefour a pris l'engagement de continuer à soutenir les producteurs. Nous avons développé des filières bio françaises, principalement vendues sous la marque Carrefour Bio. Pour accompagner nos producteurs, nous avons mis en place des conventions tripartites avec des coopératives, où Carrefour s’engage sur trois ans et avec des volumes minimums ajustables annuellement.
Fin 2020, nous avions 2 150 producteurs bio français accompagnés de cette manière et fin 2022, ce chiffre est monté à 3 500. Notre objectif est de continuer à nouer de nouveaux partenariats et d'accompagner davantage de producteurs, afin de les sécuriser au maximum.
Sur le volet consommateur, notre objectif est d'accompagner tous les budgets dans la transition alimentaire et le mieux manger. Nous poursuivons nos efforts sur la prime bio, malgré le contexte difficile, et continuons à proposer des promotions sur les produits bio. Nous cherchons également à innover en matière de communication, notamment avec la disparition progressive des catalogues papier.
Nous sommes convaincus que le marché bio a encore du potentiel et qu'il pourra rebondir. Nous voulons continuer à proposer des produits bio dans nos magasins, à des prix accessibles, pour répondre aux attentes des consommateurs.