La puissance publique peut jouer un rôle important pour améliorer l'image du bio et renforcer la demande. Par exemple, il serait intéressant de soutenir la campagne nationale « #BioReflexe » et de l'adapter au niveau local pour encourager les gens à acheter des produits bio.
Dans le secteur de la restauration collective, les collectivités pourraient augmenter leurs objectifs d'approvisionnement en produits bio et se concentrer sur les produits en crise. Il serait également utile de lancer une réflexion sur le commerce équitable et le juste prix pour soutenir les agriculteurs bio.
Une idée intéressante serait de créer un réseau de villes engagées pour la bio, afin de partager des expériences et des bonnes pratiques pour soutenir le secteur. Les collectivités pourraient également soutenir le lobbying avec les agences locales pour obtenir des aides directes aux fermes bio.
Un programme appelé « Fruits et légumes à l'École » peut aider à réduire le prix des produits bio dans la restauration collective. Ce programme européen, initialement conçu pour la sensibilisation, a été modifié et simplifié par le gouvernement car seule une fraction de son budget était effectivement dépensée. Il permet aux collectivités de prendre en charge la différence de prix entre les produits conventionnels et bio. Les collectivités doivent donc s'impliquer et promouvoir ce programme pour soutenir la consommation de bio dans les écoles maternelles, primaires, collèges et lycées.
Enfin, il est important de faire pression sur le gouvernement pour la mise en place du chèque alimentaire durable, promis lors de la campagne présidentielle. Les collectivités pourraient également tester des initiatives locales de chèques alimentaires durables, en complément d'autres mesures, telles que les initiatives de Sécurité Sociale de l’Alimentation.