Un exemple de mobilisation contre les dysfonctionnements des lignes TER par une association d'usagers
Interview de Jean-Pierre Frencel
Président de l’Association de Défense des Usagers de la ligne Lyon / Ambérieu-en-Bugey (ADULA)
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Étude
La présente étude est complétée par les interviews d'acteurs de mobilisations citoyennes (Jean-Pierre Frencel association d'usagers de la SNCF et Matthieu Gouttefangeas, collectif d'usagers de la SNCF) ainsi que par des fiches de lecture ("La mésentente" de Jacques Rancière et "Le conflit" de Georg Simmel).
Souvent perçus comme des obstacles à l’exercice de la puissance publique, les engagements de proximité, qui prennent en général des formes protestataires ou conflictuelles, sont fréquemment déconsidérés par les décideurs. Au motif qu’ils seraient "non représentatifs", et centrés sur des "intérêts particuliers", les collectifs concernés sont renvoyés à leur statut minoritaire, et peu entendus dans un premier temps. Dans les faits, l’analyse prouve pourtant qu’ils font souvent évoluer l’ordre établi, trouvant par des voies originales les moyens de leur légitimité.
La présente note s’appuie sur diverses études de cas pour éclairer les registres d’action à l’œuvre dans ces conflits territoriaux, ainsi que les évolutions qu’ils entraînent, dans le corps social comme dans les institutions qui se trouvent prises pour cible. Elle alimente notamment la thèse selon laquelle ces conflits ne sont intrinsèquement ni bons ni mauvais, et que leur multiplication témoigne de l’évolution de nos sociétés contemporaines vers davantage de pluralité et de liberté individuelle.
Elle détaille la manière dont émergent, à l’occasion de ces controverses, des collectifs d’acteurs inédits ; les modalités par lesquelles ceux-ci parviennent parfois à faire valoir leur cause sur la scène publique ; et certaines des réponses ou adaptations qui sont mises en œuvre pour sortir du conflit, par les élus locaux et les agents des institutions interpellées. Elle propose enfin de considérer ces conflits territoriaux comme des moments révélateurs de l’activité démocratique, comme des épreuves collectives, voire comme des ressources, au cours desquels se produisent un certain nombre d’innovations, d’apprentissages de germes de changement qui, pris au sérieux, pourraient être source de renouvellement pour les institutions en charge de l’action publique.
Interview de Jean-Pierre Frencel
Président de l’Association de Défense des Usagers de la ligne Lyon / Ambérieu-en-Bugey (ADULA)
Interview de Mathieu Gouttefangeas
Porte-parole de l’Association de défense des usagers de la ligne Lyon / Saint-Etienne (ADULST)
Étude
Dans cet essai, Simmel met en évidence l’apport positif des conflits dans la vie sociale.
Étude
Cette note s’appuie sur diverses études de cas pour éclairer les registres d’action à l’œuvre dans les conflits territoriaux, ainsi que les évolutions qu’ils entraînent.
Étude
Jacques Rancière a développé une pensée originale du politique, qui postule la possible participation de tous à l’exercice de la pensée, donc au gouvernement de la cité.
Étude
Plusieurs ouvrages qui ont marqué la réflexion de ces dernières années sur la démocratie participative.
Étude
Ces formes de participation constituent l’un des leviers possibles pour renouveler la participation citoyenne et tendre vers une citoyenneté plus active.
Étude
À quoi sert la participation citoyenne, et pourquoi la mettre en œuvre ?
Étude
Trois chapitres, pour trois périodes entre tradition du consensus et éruptions de conflits brutaux.
Étude
Une « interpellation » est-elle forcément subversive ou peut-elle être institutionnelle ?
La démocratie participative, qui devait venir au secours de la démocratie représentative, serait, elle aussi, en « crise ».
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Pour piloter la transition écologique, sur quelle forme de démocratie s’appuyer ?
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Comment amener les citoyennes et les citoyens les plus riches à se tourner vers une plus grande sobriété ?
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Qu’est-ce que cette jurisprudence pourrait changer à moyen et long termes ?