Face à l'émergence sans cesse renouvelée de nouvelles pratiques et initiatives culturelles et alors que les amateurs s'aguerrissent de plus en plus et que les professionnels se font de plus en plus éclectiques, on peut se demander quelle est aujourd"hui la nouvelle place que doit avoir le service public de la culture.
En France, "l'exception culturelle française", voit en la culture plus qu'une simple industrie, mais un domaine économique qui a besoin d'une attention particulière des pouvoirs publics, tant au niveau de l'offre (subventions, gestion d'équipements culturels, conservation du patrimoine...) que de la demande ( politiques tarifaires, éducation artistique et culturelle, médiation...). Mais cet interventionnisme fait débat et certaines pratiques sont même jugées à la fois insuffisantes et inadaptées à l'évolution des propositions artistiques et culturelles, et des usages des publics.
Pour reconsidérer les modalités d’intervention de la collectivité, il faut d’abord comprendre les transformations à l’oeuvre. C’est ce à quoi cette étude se propose de répondre.
Maître de conférences HDR à la retraite de l'Université Paris 8 - Saint-Denis (Département Théâtre).
"Si l'on veut financer une économie de la créativité, de l'innovation, du savoir, il faut aller vers une plus forte socialisation non seulement des risques liés à la production, mais aussi des résultats financiers obtenus à l'aval des filières"
Directeur adjoint de l'Observatoire des politiques culturelles
"Il y a en fait une niche qui s'ouvre pour le mécénat des individus. le mécénat des entreprises est estimé à environ 2 milliards d'euros alors que celui des individus dépasseraient 3 milliards"
Les chercheurs analysent l’évolution de nos loisirs, rappelant à quel point l’animation de temps non productifs pèse lourd dans la gestion d’enjeux collectifs.
Une multitude de médias associatifs, locaux et citoyens pourrait-elle un jour constituer un rempart contre la désinformation et le manque d’indépendance des médias mainstream ?