Cahier Millénaire 3 n°11 : Les loisirs reflets des nouvelles pratiques sociales et source de développement économique
Cahier Millénaire 3 n°11 : Les loisirs reflets des nouvelles pratiques sociales et source de développement économique
Étude
La diversité des acteurs qui, au sein de l’agglomération, initient aujourd’hui des réflexions et des projets dans le domaine des loisirs montre combien celui-ci prend une place importante dans notre société et dans notre économie. Comment s’en étonner ? La plupart des experts estiment qu’une des conditions majeures du développement des métropoles résidera demain dans leur capacité à offrir un cadre de vie et une ambiance générale favorables à l’épanouissement.
Pouvoir faire la fête, s’amuser et se détendre ; avoir la possibilité de se cultiver et de s'instruire de façon ludique ; pouvoir “sortir ensemble”, avec ses parents, ses enfants, ses amis ; être en mesure de pratiquer facilement le sport de son choix ; pouvoir enchaîner au cours de la même journée, ou de la même soirée plusieurs activités différentes ; être stimulé dans ses rêves grâce à des événements inattendus qui se déroulent dans sa ville ou grâce à des usages détournés de l’espace urbain (à quand le retour des sports de glisse sur la colline de Fourvière ?) ; vivre dans une ville qui multiplie les occasions de rencontre et d’échange avec “l’autre”… Tout cela, la métropole lyonnaise doit l’offrir à ses habitants et à ses visiteurs si elle ne veut pas se laisser dépasser par d’autres villes.
L’enjeu est de taille. Il s’agit, alors que le capital humain devient le principal facteur du développement, d’attirer (et de retenir !) l’élite économique, les jeunes, et les personnes créatives. Mais encore faut-il ne pas laisser tous les marchands de loisirs s’installer n’importe où pour vendre n’importe quoi.
Ce rapport présente deux mouvements autour de la transition : à la fois dans leur dimension théorique et conceptuelle, mais aussi dans leur application pratique et leurs propositions de méthode de gestion du changement.
il ne suffit pas de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, il faut également mener de front des politiques d’atténuation et d’adaptation.