Alors que la politique culturelle initiée par l’État dans les années 60 a largement contribué à définir le champ culturel, le paysage s’est profondément modifié depuis une trentaine d’années. En effet avec la montée en puissance des collectivités locales, ce sont de nouvelles politiques culturelles qui sont apparues recouvrant un périmètre différent de celui défini par l’intervention centrale.
Parallèlement, les pratiques des individus se sont elles aussi beaucoup diversifiées. Quant aux productions artistiques, sous l’influence de divers facteurs (immigration, nouvelles technologies, refondation de disciplines, etc.), elles se sont elles aussi beaucoup transformées. Ainsi le champ culturel apparaît-il en dissémination et en refondation constantes. De ce fait, il est malaisé à cerner, alors même qu’il occupe une place croissante dans nos sociétés.
Comment une grande agglomération peut-elle dès lors se situer dans ce contexte ?
Les chercheurs analysent l’évolution de nos loisirs, rappelant à quel point l’animation de temps non productifs pèse lourd dans la gestion d’enjeux collectifs.
Une multitude de médias associatifs, locaux et citoyens pourrait-elle un jour constituer un rempart contre la désinformation et le manque d’indépendance des médias mainstream ?
Les grands parcs apparaissent comme des espaces à part, qui proposent une nature organisée par l’homme et reflètent les préoccupations des époques qu’ils traversent.