A partir d’analyses phénoménologiques connues autant que d’observations directes, l’auteur veut étayer une intuition : que bien des usages appartenant à la vie urbaine et à l’espace urbain dévient d’une certaine fonctionnalité et d’une économie du temps quotidien, pour constituer des « aberrations » au sens étymologique : des errances des fuites.
La ville prépare et favorise ces comportements fugueurs qui causent des engorgements imprévus .
La ville serait en fait une mosaïque de places de transit et de moments fugaces où le séjour en apparence forcé, en fait bienfaisant et réparateur….Dans cette ville le « chez soi » serait une recherche sans lendemains...