Repenser les métiers du prendre soin à l’aune des théories du care
Étude
Et si le turn-over et l’attractivité en berne des métiers du prendre soin était lié à des transformations organisationnelles et managériales ?
Étude
Les fondements de la solidarité ont été posés par les règles que se sont données les sociétés humaines pour se réguler. Parmi ces règles, certaines ont été données par les religions, d’autres ont été formalisées par le droit. Entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XXe , notre conception de la solidarité a été sécularisée, et bouleversée par des révolutions intellectuelles. Les sciences sociales naissantes sont par exemple source d’inspiration pour le solidarisme, doctrine qui permet d’organiser la solidarité, via la loi et un État qui la met en œuvre.
Une autre révolution, moins visible, est apportée par le développement durable. Les hommes sont solidaires entre eux, au présent et vis-à-vis des générations futures, mais ils sont aussi solidaires au sens d’interdépendant des autres espèces animales et de la nature, ce qui impose des devoirs. Le concept de « care », dérangeant, pousse aussi à repenser la solidarité, la vulnérabilité et l’aide à autrui.
Nous n’avons pas l’ambition de faire dans ce Cahier le tour des grandes questions en débat. Nous exposerons plutôt celles qui nous semblent les plus stimulantes pour la réflexion et pour envisager des orientations pour demain.
Une autre révolution, moins visible, est apportée par le développement durable. Les hommes sont solidaires entre eux, au présent et vis-à-vis des générations futures, mais ils sont aussi solidaires au sens d’interdépendant des autres espèces animales et de la nature, ce qui impose des devoirs. Le concept de « care », dérangeant, pousse aussi à repenser la solidarité, la vulnérabilité et l’aide à autrui.
Nous n’avons pas l’ambition de faire dans ce Cahier le tour des grandes questions en débat. Nous exposerons plutôt celles qui nous semblent les plus stimulantes pour la réflexion et pour envisager des orientations pour demain.
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Dans le cadre d’une étude effectuée par le Groupe de Recherche sur la Socialisation, (UMR 5040 CNRS, Lyon II), Emmanuelle Santelli étudie les parcours des populations d’origine maghrébine dans une perspective intergénérationnelle : comment se construisent les trajectoires professionnelles en référence aux parcours des parents.
Ce texte s’appuie sur une enquête effectuée sur les descendants d’immigrés algériens qui ont eu des parcours réussis.