[Vidéo] Aux origines du Défilé
Article
Le besoin de reconnaissance de toute une jeunesse issue de l’immigration s’était déjà manifesté quinze ans plus tôt avec la marche pour l’égalité et sur fond de crise des banlieues.
Dossier
Dans la foulée de l’émergence du hip-hop en France, l’intégration des cultures urbaines est devenue à la fin des années 80 une question politique. En associant pouvoirs publics, tissu associatif et nouveaux entrants de la scène chorégraphique lyonnaise, l’organisation du Défilé de la Biennale de la danse a ainsi, dès sa première édition en 1996, permis d’aller à la rencontre de publics jusqu’alors physiquement et socialement éloignés des institutions.
Porté par les acteurs de la Politique de la ville au même titre que par ceux de la culture, cet événement vise à faciliter les échanges entre des populations qui ne se fréquentent pas au quotidien, afin de renforcer la cohésion sociale des individus de classes et horizons divers, édition après édition. En mobilisant des professionnels de la culture au service du vivre-ensemble, le Défilé met sur le devant de la scène les « invisibles ».
Les différences qui nous séparent deviennent ainsi des raisons de retrouvailles en exprimant une conviction forte : « Tous les corps peuvent danser », et plus encore, « danser ensemble ». Inviter la périphérie à investir le centre, lors d’une déambulation festive et fraternelle, communiquant un message à travers le choix d’un thème propre à chaque édition, peut-il faire oublier les injustices qui pavent tous les autres jours le parcours des plus marginalisés ?
À l’occasion du 27ème anniversaire du Défilé de la Biennale de la danse, Millénaire 3 propose d’interroger le Défilé en tant que facteur de mixité sociale. À travers des ressources nouvelles et anciennes, mais toujours d’actualité, ce dossier met en perspective les ressentis et rappelle les faits, afin de savoir dans quelle mesure il est possible de considérer le Défilé comme un outil d’inclusion à la hauteur des besoins d’une société sous tension.
La culture, et la danse en particulier, peuvent-elles jouer un rôle dans la cohésion sociale ? Quels publics constituent la cible du Défilé de demain ?
U utopie en soi, le Défilé, doit-il rester l’outil de valorisation des invisibles ou devenir le lieu et le moment où nous nous retrouvons tous ?
Porté par les acteurs de la Politique de la ville au même titre que par ceux de la culture, cet événement vise à faciliter les échanges entre des populations qui ne se fréquentent pas au quotidien, afin de renforcer la cohésion sociale des individus de classes et horizons divers, édition après édition. En mobilisant des professionnels de la culture au service du vivre-ensemble, le Défilé met sur le devant de la scène les « invisibles ».
Les différences qui nous séparent deviennent ainsi des raisons de retrouvailles en exprimant une conviction forte : « Tous les corps peuvent danser », et plus encore, « danser ensemble ». Inviter la périphérie à investir le centre, lors d’une déambulation festive et fraternelle, communiquant un message à travers le choix d’un thème propre à chaque édition, peut-il faire oublier les injustices qui pavent tous les autres jours le parcours des plus marginalisés ?
À l’occasion du 27ème anniversaire du Défilé de la Biennale de la danse, Millénaire 3 propose d’interroger le Défilé en tant que facteur de mixité sociale. À travers des ressources nouvelles et anciennes, mais toujours d’actualité, ce dossier met en perspective les ressentis et rappelle les faits, afin de savoir dans quelle mesure il est possible de considérer le Défilé comme un outil d’inclusion à la hauteur des besoins d’une société sous tension.
La culture, et la danse en particulier, peuvent-elles jouer un rôle dans la cohésion sociale ? Quels publics constituent la cible du Défilé de demain ?
U utopie en soi, le Défilé, doit-il rester l’outil de valorisation des invisibles ou devenir le lieu et le moment où nous nous retrouvons tous ?
Sommaire
- « Dans le carnaval, tout est mis dans le désordre. C’est une permission qu’une société se donne », interview de Michel Agier, septembre 2023
- Cahier 3 – Le Défilé… en perspectives, septembre 2023
- pp. 81/91, Un Défilé à recharger en utopie(s) ?
- « Les événements comme le Défilé font sens dans une société qui a besoin de retrouver l’autre », interview de Mourad Merzouki, chorégraphe, novembre 2021
- « Il y a de la vie ici. Il y a de la lumière. Il y a de la jeunesse », interview de Fred Bendongué, chorégraphe, septembre 2021
- Danse/Arts Vivants : l'artiste et la cité, l'artiste dans la cité, juin 2006
- « Je me suis intéressée au Défilé avec ferveur, je l'ai défendu avec ardeur, car j'aimais l'idée de rassemblement », interview de Margot Carrière, chorégraphe, septembre 2006
- Cahier 3 – Le Défilé… en perspectives, septembre 2023
- pp. 67/80, Cohésion sociale : vers quels publics le Défilé doit-il se tourner ?
- « Il faut à la fois accueillir et exiger », interview de Dominique Hervieu, ancienne directrice de la Biennale de la danse et du Défilé, février 2022
- Cahier 3 – Le Défilé… en perspectives
- pp. 37/46, « Être ensemble » dans le Défilé, une ambition à parfaire au sein des ateliers ?
- « L’enjeu n’est pas de valoriser les différences, c’est de les reconnaître », interview de Philippe Delpy, septembre 2021
- La question des quartiers d’habitat social comme enjeu d’agglomération, février 2000
- Cahier 3 – Le Défilé… en perspectives, septembre 2023
- pp. 17/26, L'engagement, une ressource précieuse pour le Défilé
- Vers une « intégration pluraliste », juillet 2000
- Danser sur les places : les passions urbaines de Pierre Deloche, janvier 2000
- Défilé de la Biennale : La rencontre d’Aralis et de Zanka, février 2000
- [Vidéo] Les publics du Défilé, février 2024
À retrouver également, nos trois cahiers dédiés au Défilé de la Biennale de la danse !
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Étude
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