C’est majoritairement de l’aide publique. Bpifrance fait l’analyse globale du plan de financement, en prenant en compte les apports des fondateurs, les prêts éventuels de nos partenaires bancaires et les aides publiques, qui servent de déclencheurs et d’accélérateurs. Parmi les différentes solutions, on distingue la Bourse French Tech, qui est le seul outil qui peut intervenir en ante-création, c’est-à-dire sur la personne physique avant qu’elle ait créé sa société. C’est une subvention qui va permettre de financer des études de faisabilité. Les autres dispositifs financent l’entreprise et prennent en compte l’ensemble des besoins financiers. C’est pour cela que l’on essaie d’orienter très tôt les créateurs de start-up vers le bon parcours qui peut les aider à constituer des fonds propres tels que les prêts d’honneur (RER [Réseau Entreprendre Rhône], RDI [Rhône Développement Initiative]) et d’autres dispositifs qui peuvent avoir un effet levier.
Précisément, nous avons des outils publics d’aide à l’innovation pour financer la partie R&D du projet, ainsi que des prêts avec des taux d’intérêt, pour accompagner les start-up dans leurs levées de fonds : le Prêt d’Amorçage, prêt « patient » permettant à l’entrepreneur d’avoir de l’oxygène pendant ses négociations avec les investisseurs, et le Prêt d’Amorçage Investissement qui se mobilise au moment du tour de table.