La première rencontre marquante est avec Jean-Luc Chautagnat, un des fondateurs de la coopérative Oxalis qui a à l’époque probablement très peu d’éléments pour nous juger mais nous soutient. Il investit au capital, nous recommande, et engage quelque part sa légitimité en nous soutenant.
Dans la relation avec les collectivités locales, la Métropole en l’occurrence, une autre rencontre s’est avérée très importante et nous a ouvert des portes. Nous étions allés présenter notre projet à la Métropole, nous avons mis en avant le fait que nous développions un outil structurant pour la filière alimentaire. Nous avions déjà des entrées et soutiens, par notre réseau personnel, au sein de la Ville et de la Région, mais à la Métropole cela semblait vraiment mal parti au début. Et puis il y a une personne, très investie sur le champ de l’ESS, qui a cru en nous et a soutenu le projet. Là aussi c’est une personne qui prend un risque et qui engage son nom pour soutenir un projet qui n’a encore rien démontré !
Il y aussi eu l’URSCOP (Union Régionale des entreprises coopératives) qui nous a accompagné dès le début. Il se trouve que la personne qui nous accompagnait à l’URSCOP était un ancien de District Solidaire... A un moment ça a été très chaud, cette période de montage de GRAP, et il est allé « au charbon » avec nous comme s’il avait fait partie de l’équipe.
Au final, c’est l’engagement personnel de plein de personnes différentes pour nous accompagner qui fait aussi que ça marche. Ce qui rassemble ces personnes c’est le tempérament qui fait qu’elles n’ont pas peur de s’engager, vont chercher des solutions, et partagent les valeurs qui sont les nôtres. Il y a quelques rencontres comme celles-là, des « coups de cœur professionnels », qui débloquent des choses et donnent beaucoup d’énergie. Tout cela crée une forme de « compagnonnage » autour du projet.