Plus il y a de ressources, mieux c’est pour l’entrepreneur. Je ne pense pas qu’il faille à tout prix chercher à rationaliser l’offre d’accompagnement, à structurer des parcours types avec des portes d’entrée fléchées. L’entrepreneur aime le désordre et d’ailleurs, sa force, c’est d’en tirer profit ! Certes on peut s’interroger sur la qualité et la performance de certains dispositifs mais dans un écosystème relativement petit comme celui de Lyon, de tels cas sont rapidement identifiés et voués à disparaitre. On n’est pas à Paris. Par contre, le trou dans la raquette est surtout ce qui concerne le financement dans les phases de croissance. Dès lors que la question du financement est posée, l’entrepreneur se tourne quasi systématiquement vers Paris. Les fonds d’investissement sont principalement là-bas. Sur Lyon, le marché du financement est très marqué par les Family Office, qui sont des organisations qui gèrent le patrimoine d’une famille ou d’un regroupement de familles (famille Dentressangle, April, etc.). Le problème, c’est que ces Family Office n’ont pas pignon sur rue, bien au contraire, à l’inverse des réseaux de business angels. Pour activer ces sources de financement, il faut les connaître !