C’est en effet un secteur très réglementé : donc nous nous préparons à prendre des murs mais aussi à en casser. Notre juriste en interne est épaulée par un cabinet d’avocats, pour faire face à la complexité et aux évolutions législatives. C’est une compétence indispensable et on ne peut se permettre de développer uniquement la partie services, il faut aussi s’armer.
La question des tarifs réglementés est un enjeu important pour nous. Leur maintien est aujourd’hui avant tout utile aux fournisseurs historiques alors que les nouveaux acteurs comme nous sont capables de proposer des tarifs de marché moins élevés. Le métier originel des fournisseurs historiques est d’être des énergéticiens, des producteurs d’énergie, alors que notre métier à nous est de réduire la facture énergétique de nos clients et de bien connaître leurs besoins. Mais les acteurs historiques ont désormais bien pris conscience de ces changements, ils s’adaptent et proposent des offres d’énergie verte et des offres aux tarifs de marché. Ils se rapprochent des start-up en organisant des hackathons ou en entrant au capital.
La réglementation autour des taxes que nous payons pour l’utilisation du réseau nous affecte évidemment directement aussi. Il existe actuellement trois taxes pour l’électricité et quatre pour le gaz, elles peuvent être différentes selon les Communes. La complexité et les évolutions de ce système de taxes impactent au quotidien notre mode de tarification.
Nous sommes également particulièrement sensibles à la sécurisation des données personnelles de nos clients, entrant dans le cadre de la CNIL et du RGPD (Règlement Européen sur la Protection des Données).