C’est vrai qu’à Lyon, il y a un vrai potentiel pour la consommation de produits alimentaires locaux. J’ai connu le Canada où il y a six mois d’hiver et donc l’importation est obligatoire. Pour moi, le lancement de notre solution ne pouvait se faire qu’à Lyon. C’est à Lyon et dans le Rhône que sont nés les points de vente collectifs, qu’il y a des initiatives de paniers qui ont fait évoluer l’Amap donc c’est à Lyon qu’il y a une capitale du circuit court. C’est d’ici qu’émergent beaucoup de solutions. C’est grâce à la richesse de la polyculture lyonnaise qu’on est en capacité de développer le circuit court parce qu’on a la diversité alimentaire. Autour de la Métropole on a les monts du lyonnais, la plaine de l’Ain, le Nord Isère, de l’élevage, du maraîchage, des fromages et surtout un tissu économique qui a permis à ces nouvelles solutions de se développer.
Notre objectif demain est de capitaliser sur le succès lyonnais en présentant notre réseau à une multitude d’acteurs afin de prouver que notre solution est transposable dans le but de diffuser notre solution dans d’autres villes. D’autres territoires se montrent très intéressés, parce qu’ils portent un projet d’agriculture territorialisé, ou parce que les acteurs économiques sont dynamiques et donnent une importance particulière aux productions locales. Ainsi, nous avons un réseau qui grandit à Vannes dans le Morbihan, un autre qui se projette dans le Sud-Ouest.
Les territoires les plus actifs sont ceux qui ont identifié leur(s) terroir(s) et donc qui développent une forte identité liée à l’agriculture et à l’alimentation.