Veille M3 / [Infographie] La sobriété peut-elle être heureuse ?
Veille M3 / [Infographie] La sobriété peut-elle être heureuse ?
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Après sa récente introduction dans les travaux du GIEC, la sobriété s’impose peu à peu comme un levier incontournable de la transition écologique.
Pour atteindre les objectifs climatiques dans les pays les plus riches, consommer moins n’est plus une option, c’est une obligation. Pour autant, la sobriété fait encore peur.
En nous invitant à modérer nos désirs, elle entre en contradiction totale avec les injonctions de la société de consommation.
Pire encore, à l’instar de la décroissance, elle est parfois accusée de mener à la régression et au malheur des populations.
Mais qu’en est-il dans le fond ? Est-il seulement possible de mener une politique de sobriété heureuse dans une société de croissance ?
Retour, en quelques chiffres, sur certains paradoxes de la sobriété heureuse.
Aurianne Stroude, sociologue spécialiste de la transformation des modes de vie en lien avec les enjeux écologiques, décrypte le changement social qui opère au-delà des évolutions individuelles.
Cheminer vers la sobriété : L’altruisme est-il le balancier nécessaire à cette démarche de funambule ? « Pas si simple », répond la mathématicienne Ariadna Fossas Tenas
Accélération, intensification, charge mentale, épuisement… Quand on évoque les rythmes de vie contemporains, ces mots ne sont en effet jamais très loin.