Interroger les singularités de l'identité culturelle lyonnaise ne peut se faire sans que l'on revisite les différentes acceptions qu'a pu revêtir le terme " art ". Le terme a été référé initialement au champ de l'utilité? bien avant de désigner celui de la spéculation intellectuelle ou celui du beau et du désintéressement. La question se pose de savoir si, à l'orée du 21e siècle, Lyon peut mettre ses institutions au service d'une actualisation des trois sens du terme.
Sommaire : 1 Pourquoi Lyon n’a pu servir la cause des « arts libéraux » Mais tout d’abord qu’appelle-t-on « arts libéraux » ? Pourquoi Lyon ne s’est-elle pas illustrée dans les « arts libéraux » ? 2 Pourquoi Lyon a remarquablement servi la cause des « arts mécaniques », mais sur un mode éminemment paradoxal Les « arts mécaniques, arts de transformation de la matière Mais un double paradoxe ne peut pas ne pas être relevé Le contre-exemple nancéen 3 Pourquoi Lyon a servi la cause des « beaux-arts » sur un mode qui lui est « étranger » 4 Qu’en est-il, aujourd’hui, du génie du lieu ? La confirmation de la longue et riche tradition des « arts mécaniques » Une conversion tardive mais significative aux « arts libéraux » Un nouvel âge des « beaux-arts » ? Vers la combinaison « faste » : « arts mécaniques », « arts libéraux », « beaux-arts » ? |