Intervention de Dominique Cardon à la journée CITIC du 19 avril 2011.
Ce travail porte sur ce que nous appelons la carte vivante, qui rejoint les préoccupations sur l’expérience de la ville.
L' argument réside sur le fait que nous assistons aujourd’hui à un glissement du plan vers la carte. Nous constatons par exemple que de plus en plus, les voyageurs changent leur réservation au dernier moment. Autrefois, lors de la programmation d’un colloque ou d’une réunion, tout était bien organisé depuis des mois, avec des dates, des plans, des documents. Désormais, nous voyons se développer des BarCamps où les personnes viennent avec des idées pour constituer le programme au moment où ils sont réunis. Si les manifestations restent planifiées, organisées et déclarées en Préfecture, d’autres formes de manifestations apparaissent désormais dans l’espace public, dans lesquelles la coordination préalable se limite à donner un lieu et une heure fixée au dernier moment, tels que les flashmobs. Le rapport au temps et à l’espace y est différent.
Une multitude de médias associatifs, locaux et citoyens pourrait-elle un jour constituer un rempart contre la désinformation et le manque d’indépendance des médias mainstream ?
L'impact de l’IA dépasse largement le périmètre de l’innovation technologique et prend désormais part à des choix politiques, sans que les citoyens aient leur mot à dire...
Longtemps confinée aux pages de la science-fiction dans l’esprit du plus grand nombre, cette classe de technologies est désormais omniprésente dans notre quotidien numérique.
directeur de recherches en neurosciences à l'INSERM, à l'Institut des Sciences Cognitives Marc Jeannerod
Quand prendrons-nous au sérieux les effets massifs et systémiques des écrans sur la cognition, le langage, les interactions sociales et le fonctionnement démocratique ?