Education populaire : une notion à nouveau revendiquée ?
Education populaire : une notion à nouveau revendiquée ?
Étude
L’Education populaire est née à la fin du XIXème siècle et a connu de profondes évolutions au cours du XXème siècle ponctuées par la création de nombreux mouvements laïques ou religieux, de la République des jeunes ou encore des Maisons des Jeunes et de la culture. Durant ces trente dernières années, les mouvements d’Education populaire se sont considérablement structurés et professionnalisés devenant parfois des délégataires de services publics, des prestataires de services les éloignant de leur vocation associative d’origine. Cependant, aujourd’hui, il semble que l’on assiste à une volonté de réaffirmation de ces mouvements comme des associations porteuses de valeurs, idéologiquement indépendantes, même si elles ne peuvent vivre qu’à travers des subventions d’Etat et surtout des collectivités locales.
A quoi peut correspondre aujourd’hui la notion d’Education populaire ?
Quels sont les enjeux des mouvements d’Education populaire et notamment des Maisons des Jeunes et de la Culture à l’aube du XXIème siècle ?
Qu’en pensent les acteurs de l’agglomération ?
Cette synthèse tente d’apporter un éclairage à ces différentes questions.
Sommaire Introduction - Education populaire : chronologie - Education populaire : enjeux et points de vue des acteurs de l’agglomération lyonnaise • Un nouvel équilibre à trouver entre militantisme et professionnalisme • L’accès de tous à La Culture doit-il toujours être le principe fondateur des mouvements de l’Education populaire et de quelle culture parle –t-on ? • La douloureuse question du financement • Partenariat entre MJC et collectivité locale : l’exemple de la Ville de Lyon Conclusion
Lorsque les contraintes ne permettent plus aux professionnels de surmonter les aléas, quelle place donnée à l’autonomie et au collectif de travail pour affronter les difficultés ?
De nombreux dispositifs sont mis en place pour lutter contre le décrochage scolaire ; mais quelles difficultés sont encore perçues par les acteurs au contact des collégiens ?
L’École doit-elle être ouverte à son environnement social ou au contraire tenir à distance les autres espaces de vie que sont la famille, le quartier et la ville ?